lundi 24 avril 2017

les komians en côte d'ivoire

SOMMAIRE





INTRODUCTION

DEFINITION

DEVELOPPEMENT

CONCLUSION


INTRODUCTION
En Côte d’Ivoire, chez les Akan, particulièrement chez les Baoulés dont je suis originaire, nous appelons ces prêtres ou prêtresse « komian ».
Pour rappel, les Baoulés, peuple majoritaire de la Côte d’Ivoire s’y sont installés au centre du pays après avoir quitté la confédération Ashanti de l’actuel Ghana, vers le XVIIe siècle, suite à une guerre politico-militaire. Face aux religions révélées que sont le christianisme et l’islam, les komians ont beaucoup perdu en presse. Ils sont tancés de suppôts de Satan ou d’imposteurs dont la seule foi est l’argent.







DEFINITION
Les komians sont dotées d'un pouvoir de prévention du malheur et, le cas échéant, de guérison. Cette puissance s'exerce par le truchement d'un art divinatoire et thérapeutique qui permet aux komians d'indiquer les remèdes à prendre, les sacrifices ou les rites à exécuter pour retrouver la force de vie perdue, voire de confectionner toutes sortes d'amulettes destinées à protéger leur porteur, à le faire réussir aux examens ou à avoir du charme.


DEVELOPPEMENT
Comme dans toute société traditionnelle africaine, il existe des prêtres ou prêtresses, interprètes entre deux mondes, gardiens et protecteurs de l’équilibre de la société. On leur attribue souvent des pouvoirs mystiques, la faculté de chasser les démons, de guérir ou encore de prévenir la société de grandes calamités.
Un troisième pouvoir s'ajoute aux précédents : celui d'une parfaite connaissance de la nature, des forces des êtres et des plantes, des rapports qui les lient entre eux, des conflits qui peuvent éventuellement les opposer et des techniques de leur résolution. à cet effet, l'initiateur a travaillé l'intelligence et la sensibilité de la candidate pour l'ouvrir à un degré beaucoup plus aigu que celui auquel peuvent parvenir les simples villageois, à la vision des violences et des divers maux dont souffrent les personnes et les groupes.
 








Les sorties des komians sur la place publique sont précédées par une préparation. Il s’agit entre autres de l’habillement des komians et l’installation des musiciens qui l’accompagnent. Ceux-ci dotés de tam-tam, de clochettes et divers instruments battent des rythmes en attendant la sortie du Komian confiné dans son sanctuaire. À la sortie du Komian, nous constatons un changement dans le rythme des tambours, qui passe d’un rythme lent à un rythme accéléré.
L’accoutrement du Komian est divers. Ça peut être un simple pagne blanc noué à la poitrine et un autre à la hanche s’arrêtant au tibia pour les femmes ou d’une culotte blanche quand c’est un homme, avec une ceinture au rein sur laquelle est monté tout un apparat. Le Komian peut être aussi coiffé d’un bonnet rouge incrusté de cauris et de morceaux de miroir. Du Kaolin badigeonne son corps tandis que des amulettes et des cordes sont nouées çà et là. Il tient des chasse-mouches à la main. Ses chevilles sont ornées de clochettes qui émettent des sons qui suivent le rythme de ses pas pendant qu’il danse.
Au cours de ses danses, le Komian, les bras détachés du corps tourne plusieurs fois comme les derviches. Ce mouvement va de pair avec le rythme de plus en plus rapide des tambours.
Selon ROUGET dans « La musique et la transe » c’est le rythme de plus en plus rapide qui ouvre les muscles, les viscères, les têtes à la pénétration du dieu attendu pendant ces cérémonies. Les danses exécutées par le Komian sont aussi diverses que variées. Il frappe le sol des pieds à un rythme lent et soudain change la cadence en l’accélérant. Il donne des messages dans un langage clair ou abscons.
Il arrive, pendant ses tournoiements, qu’un spectateur tombe en transe. On dit souvent que le Komian lui a transmis quelque chose. Il arrive que le Komian choisisse de toucher un spectateur pour le mettre dans un état second. De la poudre de kaolin ou des œufs de poules africaines sont jetés au visage des « possédés » soit pour les libérer de la transe soit pour les aider à délivrer leurs messages de l’au-delà aux vivants.





À l’aune des travaux du Dr LEFEBURE, nous pouvons apporter des lumières sur certains faits lors de ce type de cérémonie.
Le Komian au cours de sa sortie en public exécute plusieurs exercices du système phénique à la fois. D’abord il faut remarquer que le Komian sort toujours ou presque pendant une journée ensoleillée. Inconsciemment ou non, mais à peine sortie de son sanctuaire pour prester, il jette un regard vers le ciel lumineux comme pour s’assurer de la présence des esprits. Nul doute, il fait à ce moment un Phosphène et tout le long de sa chorégraphie, celle-ci sera ponctuée par ce geste.
Il exécute ensuite ce que nous pouvons appeler une marche rythmique en cognant le sol du talon, faisant ainsi résonner les clochettes nouées autour des chevilles. En frappant fortement le pied sur le sol, le Komian stimule à la fois l’Ostéophène ou phène des propriétés élastiques du squelette, et le Myophène ou phène lié à l’activité musculaire. Selon le Dr LEFEBURE, toute marche ou danse crée des synchronisations entre les hémisphères cérébraux. Cette marche, il la fait tantôt vers les musiciens, tantôt vers l’assistance.
Aussi en écoutant alternativement le son des tam-tams en tendant une oreille et ensuite l’autre oreille, il stimule l’Acouphène.

 







Enfin, lorsque le prêtre traditionnel lors de la danse fait des tournoiements, cela correspond au Gyrophène qui fait appel au sens de l’équilibre. Ceci provoque une montée en puissance de la koundalini. À ce stade, le rythme cérébral du Komian est tellement amplifié qu’il est capable de transmettre une pensée rythmée et provoquer chez autrui des énergies subtiles : une pensée, des images fantastiques, perception de plans subtils ou tout autre phénomène. Ces cérémonies sont de véritables moments de transmission d’énergie par télépathie phosphénique et donc d’initiation.
L'apprentissage de l'art divinatoire constitue l'objet principal de l'initiation ainsi que le second fondement de ses pouvoirs. Il permet au maître pendant une durée de trois ans de familiariser les futures komians avec les danses et chants divinatoires, de les initier au maniement et à l'interprétation des diverses techniques de consultation : baguettes, cauris, cordes, etc. Cet apprentissage peut se parfaire auprès de plusieurs maîtres réputés.

Leur danse de possession ahô ou ahoé est exécutée pour conjurer le mauvais sort, les maladies, faire tomber ou arrêter la pluie selon les besoins du moment. Elles préviennent quelques calamités avant la moisson. Elles sont chargées de veiller à la sécurité métaphysique de la communauté. C'est ainsi qu'autrefois, les rois avaient des komians attachées à leur personne (celles-ci, en qualité d'éclaireureuses, les accompagnaient lors de leurs sorties publiques ou étaient consultées avant toute décision politique). Elles intervenaient également dans les affaires politiques. Par exemple, on consultait d'abord les komians pour l'éviction d'un roi.

CONCLUSION

Nous venons ainsi de voir comment un prêtre traditionnel africain met en mouvement tout le système phénique.
Par le phosphénisme, nous pouvons comprendre aujourd’hui ce qui était un mystère impénétrable et dont le secret reste à ce jour gardé par une caste d’initiés.


dimanche 16 avril 2017

la tricherie a l'ecole

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I-DEFINITIONS

II-EXPLICATION DE CE PHENOMENE

1-Les raisons expliquant ce phénomène

a- Pourquoi est-ce que les élèves trichent ?

b- Quand est-ce qu’ils trichent ?

2-Les différentes méthodes ; la règle et les sanctions 

a) les différentes méthodes
b- La règle et les sanctions

c- La tricherie sous toutes ses formes

III- LES CAUSES

IV- LES CONSEQUENCES 

V- QUELQUES PROPOSTIONS DE SOLUTION

CONCLUSION



INTRODUCTION
L’éducation occupe une place très importante depuis belle lurette.  Cette institution a changé la formation de futures élites. En réalité, il est à constater que cette institution c'est-à-dire l’école pour tous est mis en mal par un fléau qui ronge les apprenant eux même. Il s’agit de la tricherie en milieu scolaire.


I- DEFINITIONS
La tricherie est le fait, pour un individu d’utiliser des moyens frauduleux, pour obtenir des réponses, en vue d’’obtenir un bon résultat. Comme un acte mensonger, la tricherie est l’action de dissimuler habilement un défaut ou une insuffisance. Il s’agit par ailleurs d’une violation des règles selon le dictionnaire électronique « Encarta 2010».C’est aussi la malhonnêteté d’ordre moral ou intellectuel.
La tricherie en milieu scolaire, est le fait pour un apprenant de ne pas chercher à travailler pour réussir lui-même, un travail qui repose sur une organisation et la prise de conscience.


II-EXPLICATION DE CE PHENOMENE

1- LES RAISONS EXPLIQUANT CE PHENOMENE

             a- Pourquoi est-ce que les élèves trichent ?

La tricherie en milieu scolaire a toujours existé. Cependant, des chercheurs signalent une montée spectaculaire de ce phénomène à l’école (collège lycée).
Des chercheurs ont mis le doigt sur une diversité de raisons qui poussent les élèves et les étudiants à tricher : certains veulent améliorer leurs résultats scolaires ou éviter l’échec, mais également parce que leur définition de la malhonnêteté diffère de celle de leurs enseignants.

              b- Quand est-ce qu’ils trichent ?

En général, Les élèves trichent pendants les devoirs habituels ou encore durant les examens tels que le BAC ou le Brevet des collèges.


2- LES DIFFERENTES METHODES ; LA REGLE ET LES SANCTIONS 

             a) les différentes méthodes

- Recopier sur son voisin

- Les petites feuilles de pompe dans la trousse

- Pour les filles mettre sa feuille de pompe dans son décolleté

- Lorsque l’on porte un jean, on peut écrire dessus au crayon à papier

- Connaître à l’avance les questions du contrôle (difficile)

- Communiquer avec un voisin discrètement en chuchotant ou à l’aide d’un téléphone portable
   
- Placer son cour entre vous et votre voisin (difficile)


             b- La règle et les sanctions

- Interdiction de communiquer entre candidats ou avec l’extérieur par quelque moyen que ce soit.
- Interdiction d’utiliser ou même de conserver sans les utiliser des documents ou matériels non autorisés pendant l’épreuve. Les candidats ne peuvent disposer sur leur table de composition que des seuls documents et matériels expressément autorisés, mentionnés sur le sujet.
- Un appareil muni de possibilités de communication est toujours interdit.
- Tout acte ou tout comportement qui donne à un étudiant un avantage indu lors d’une épreuve constitue une fraude.


   c- La tricherie sous toutes ses formes
La tricherie en milieu scolaire s’aperçoit sous différentes formes. Elle est presque identique dans les enseignements primaires et secondaires. Quant au supérieur, elle prend une autre tournure plus périlleuse qui non seulement ternit l’image personnelle de ceux impliqués mais aussi constitue un handicap pour une formation de qualité. Selon Pierre Lisboa la tricherie se manifeste par la détention d’un document compromettant au cours de l’évaluation des connaissances. « Avoir sur soi des documents sur le cours, le sujet, documents tiré du cours ou de l’ouvrage pour exploitation. Documents qui ont traits au sujet partiellement ou non. Cela dépend de l’adresse de l’élève ». Il arrive des fois que l’élève cherche à recopier ses voisins immédiats. Cette dernière forme est beaucoup plus récurrente dans le primaire. On aperçoit que la tricherie évolue de jour en jour dans le système scolaire et universitaire. Ce qui illustre aisément la baisse de niveau et de qualité des élèves. 


III- LES CAUSES DE LA TRICHERIE
Des grèves à répétition dans des établissements publics et une complaisance dans certaines écoles privées expliqueraient en grande partie la baisse considérable du niveau chez les élèves victimes d’un système éducatif de plus en plus dégradant. 
D’un autre côté la tendance qui consisterait à supprimer le redoublement de classes au cycle élémentaire ou moyen ne devrait pas être négligée. Bon nombre d’élèves procèdent à des gymnastiques cérébrales pour se faire accepter dans un nouvel établissement : de tels élèves peuvent fréquenter plusieurs écoles au cours d’un même cycle. 
La satisfaction des parents peut pousser à tout prix, l’élève à tricher. Tous les moyens sont mis à profit pour obtenir une bonne note. La méritocratie en prend un sacré coup. 
Les pratiques différentes selon les élèves ou les outils dont on dispose. Les formes : Optant pour la tricherie, des élèves prennent le soin de recopier les leçons, formules ou pans des cours quelque part (même la calculatrice peut être employée) et prennent le soin de le dissimuler dans la copie destinée à l’épreuve, à l’intérieur des capuchons de stylo ou de stylo correcteur Tipp ex communément appelé « blanco ».
Une autre pratique consisterait à utiliser un crayon de couleur blanche qui s’assortirait de la feuille blanche non suspecte à première vue alors que pour rendre effectif le forfait l’utilisation d’une couleur différente suffirait. L’élève qui n’est pas capable de répondre aux questions s’arrange de sorte à se trouver aux côtés de son camarade qui n’éprouverait pas de problèmes pour traiter le suet soumis à leur appréciation. 


IV- LES CONSEQUENCES DE LA TRICHERIE
La tricherie a des conséquences négatives sur la réussite des élèves adeptes. A courts termes la triche n’est pas très grave, mais à long terme elle peut devenir dangereuse pour certains cas et même devenir une dépendance pour certaines personnes. Cela peut commencer lorsque quelqu’un va tricher, car il se dit qu’il n’a pas le choix. Puis il va comprendre que tricher est un moyen rapide d’arriver à ses fins, et il va donc recommencer. Mais au final la triche fait toujours prendre des risques, car le fait de tricher, c’est de violer les règles (ou les lois) imposées, et le plus souvent la violation des règles, est suivie d’une sanction. La sanction est le plus souvent donnée par un tribunal lorsqu’une loi a été violée. Certaines personnes vont en prison pour avoir triché. A long terme elle peut aussi entraîner une baisse du niveau intellectuel d’une population si une bonne partie de la population, ou toute la population se met à tricher. La triche peut apporter fortune ou gloire, alors que la personne qui a triché ne mérite ni l’un ni l’autre. C’est donc un moyen d’arriver à ses fins, mais un moyen loin d’être honorable. Au final les risques sont divers. Il peut y avoir un risque de baisse intellectuel, un risque pour la santé, et même un risque de sanction. Au niveau des sanctions, cela peut même aller jusqu’à plusieurs années de prison ferme. La fraude aux examens peut avoir des conséquences lourdes. Les conseils de discipline des universités adressent des avertissements mais excluent aussi des étudiants fraudeurs. Plusieurs centaines de personnes passent en conseil de discipline chaque année, Selon la gravité de la faute, les sanctions…


V- QUELQUES PROPOSTIONS DE SOLUTION
Comme solutions, il faut :
Multiplier les contrôles et les devoirs avec une stricte surveillance ;
Les parents d’élèves doivent suivre régulièrement leurs enfants dans le boss ;
Avoir de l’enseignant capable de bien transmettre les cours.


CONCLUSION
Elèves et enseignants reconnaissent unanimement les effets néfastes de la tricherie à l'école. Elle est mauvaise conseillère qui ne fait que vous servir l'illusion et vous tourne en dérision. Celui qui avance grâce à la tricherie sera démasqué tôt ou tard... Lorsque le tricheur tombe sur une cale, il est bloqué à jamais, plongeant ainsi dans l'abîme de la honte et couvrant ses proches de ridicule et de déshonneur.


«  Qui cherche la perfection obtient l’excellence »